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SUITE DE MON TELEGRAMME PRECEDENT.
ENFIN, LE TROISIEME SUJET DE DISCUSSION ENTRE LES PARTENAIRES
(B.M., F.P.R) ET MEMBRES DE L'ACTUEL GOUVERNEMENT) EST LA STRATEGIE
DE DEVELOPPEMENT AGRICOLE. LE F.P,R JUGEANT LES PROGRAMMES EN COURS,
OU A METTRE EN OEUVRE (COMME LA REPRISE DE LA FILIERE CAFE) TROP
MARQUES PAR UN SOUCI DE RENTABILITE ECONOMIQUE AU DETRIMENT DU
VIVRIER. IL EST VRAI QUE LA SECHERESSE QUI SEVIT DANS UNE GRANDE
PARTIE DU PAYS POSE UN REEL PROBLEME D'URGENCE ALIMENTAIRE ET QUE LES
PREVISIONS SOLLICITANT UN CONCOURS DE 10 MILLIARDS DE FRW POUR
REPONDRE AUX BESOINS D'UN MILLION DE RWANDAIS SONT À PRENDRE EN
COMPTE NON SEULEMENT DANS LE BUDGET 1994, NON ENCORE ARRETE, MAIS
AUSSI DANS UNE STRATEGIE À LONG TERME DU DEVELOPPEMENT AGRICOLE.
EN CONSEQUENCE, LA BANQUE MONDIALE ENVISAGE AU COURS DES
PROCHAINS JOURS DE REUNIR LES BAÏLLEURS DE FONDS PRESENTS À KIGALI,
ET DE REPRENDRE ENSEMBLES LES DIFFERENTS PROJETS, PROGRAMMES, BILANS
ET INVENTAIRES REALISES DEPUIS DES MOIS TANT SOUS L’EGIDE DU
P.N.U.D., DE LA BANQUE MONDIALE QUE DE LA C.F.D., ET REDEFINIR, POUR
PRESENTATION AU FUTUR GOUVERNEMENT A BASE BLARGIE, LES PRIORITÉS DES
ACTIONS ENVISAGEES PAR LES BAILLEURS DE FONDS INTERVENANT DANS LE
SECTEUR RURAL. CES PRIORITES REPOSENT SUR UN TRIPLE OBJECTIF: ASSURER
LA SECURITE ALIMENTAIRE ET ENRAYER LA FAMINE, DYNAMISER L'ECONOMIE
RURALE, ACCROITRE ET DIVERSIFIER LES EXPORTATIONS SANS NEGLIGER LA
PROTECTION DE L'ENVIRONNEMENT. POUR REALISER CES MESURES, L'ETAT
RWANDAIS SE PROPOSE DE RECOURIR À L'ASSISTANCE DE LA BANQUE MONDIALE
POUR UN CREDIT D'AJUSTEMENT SECTORIEL.
LA BANQUE MONDIALE ENVISAGE LA TENUE À PARIS D'UNE TABLE
RONDE AVEC LES PRINCIPAUX BAILLEURS DE FONDS A COMPTER DE LA
MI-FEVRIER (LE CALENDRIER NE PEUT ETRE ARRETE QU’APRES
L'ETABLISSEMENT DU GOUVERNEMENT A BASE ELARGIE) POUR LE FINANCEMENT
DE CE PROGRAMME DE POLITIQUE ECONOMIQUE ET FINANCIERE À MOYEN TERME.
A CET EGARD, LES PRINCIPAUX OBJECTIFS QUANTITATIFS POUR LA
PERIODE 1994-1996 SERONT D'ATTEINDRE UN TAUX DE CROISSANCE DU PIB
REEL DE 4%, DE RAMENER LE TAUX D’INFLATION INTERIEUR À 6,5%, DE
RAMENER LE DEFICIT EXTERIEUR (DONS EXCLUS) À 9% D’ICI 1996 ET DE
PORTER LE NIVEAU DES RESERVES DE CHANGE À 3 TROIS MOIS D’ IMPORTATIONS
D'ICI FIN 1996. LA REINSTALLATION DES REFUGIES COMME DES DEPLACES, LA
DEMOBILISATION, LA RELANCE ECONOMIQUE, LA RECONSTRUCTION DES
INFRASTRUCTURES, L'ENSEMBLE DE CES PROGRAMMES MOBILISERONT LES
CAPACITES OPERATIONNELLES DU PAYS, IL SERA NECESSAIRE D’ETABLIR DES
PRIORITES ET DE REORIENTER LES PROJETS D’INVESTISSEMENTS.
LE FINANCEMENT DE CES PROGRAMMES ESSENTIELS DEPASSERA TRES
LARGEMENT LES MOYENS BIEN LIMITES DU RWANDA. LA RECHERCHE DE LEUR
FINANCEMENT COMME LA PRESENTATION DE NOUVEAUX PROGRAMMES
D'INVESTISSEMENTS FERA L'OBJET DE LA TABLE RONDE QU'ORGANTSERA LA
BANQUE MONDIALE A PARIS.
J'ADRESSE AU DEPARTEMENT, PAR VALISE LE DOCUMENT DE TRAVAIL
REALISE A WASHINGTON PAR LE GOUVERNEMENT RMANDAIS ET LES SERVICES DU
F.M.I. ET DE LA BANQUE AVEC LES COMMENTAIRES DU POSTE.
J'ADRESSE EGALEMENT, AVEC COMMENTAIRES, LES DOCUMENTS
REALISES PAR LE P.N.U.D. POUR LA PREPARATION DE LA TABLE RONDE
(GENEVE, FEVRIER 1994) SUR LA RECONSTRUCTION DU RWANDA.
IL EST HAUTEMENT SOUHAITABLE QUE LA TENUE DE LA TABLE RONDE
DE LA BANQUE MONDIALE PUISSE AVOIR LIEU À PARIS AVANT CELLE DU
P.N.U.D. QUI NE DEVRAIT À GENEVE, QU’AVALISER PAR SECTEUR
D'INTERVENTION, LA PARTICIPATION DES BAILLEURS DE FONDS PREALABLEMENT
OBTENUE À PARIS./.
