Le chercheur ne lâche rien dans la bataille judiciaire qu’il mène au nom de l’association Survie pour faire reconnaître la «
complicité » de Paris dans le génocide des Tutsis. Ce lundi 8 avril, il est l’un des porteurs d’une nouvelle procédure pénale concernant le rôle de la France dans l’assassinat à Kigali des adjudants-chefs René Maïer et Alain Didot et de son épouse, Gilda. Ils auraient été des témoins de l’attentat perpétré contre l’avion présidentiel rwandais.
Constituée partie civile, l’association Survie est aux côtés des ayants droit des familles. Depuis de nombreuses années, les travaux de recherche de Survie et d’autres associations permettent de constituer des dossiers solides basés sur les archives. Grâce à cela, sept autres affaires visant des responsables français sont en cours d’examen.