Pour faire connaître toute la vérité, obtenir la justice et la reconnaissance de la complicité de l’État français :
- La reconnaissance officielle, par les plus hautes autorités de l’État, de la complicité de la France dans le génocide des Tutsi au Rwanda, à travers les soutiens diplomatique, militaire et économique apportés au régime rwandais avant, pendant et après le génocide.
- La fin du secret défense opposé à la justice, aux journalistes et aux chercheurs.
- La déclassification et l’accès au public de tous les documents officiels concernant cette politique, y compris les archives militaires.
Pour que nos institutions ne permettent plus de telles complicités :
- La limitation et le contrôle des pouvoirs de l’exécutif, dont ceux du Président de la République.
- La fin de l’impunité dont jouissent les militaires français au cours des opérations militaires extérieures (OPEX).
- La suppression du Commandement des Opérations Spéciales (COS), force discrétionnaire sous commandement de l’Élysée, créé en 1992 par François Mitterrand et qui a eu un rôle essentiel au Rwanda.