Sous titre
Sur la participation israélienne au génocide des Tutsi on ne retrouve que très peu d'articles, et essentiellement dans la presse israélienne et anglophone. Cependant les indices sont nombreux et pour la plupart on ne peut plus probants. Des livraisons d'arme et de matériel, dès 1992 et jusque pendant le génocide, à la formation de la garde présidentielle – fer de lance du génocide – et des miliciens Interahamwe, l'État hébreux peut en effet difficilement cacher, autrement que par le maintien du secret-défense, son soutien et ses liens avec le gouvernement et l'armée qui encadreront le génocide. L'État israélien s'est déjà illustré, par le passé, en fournissant des armes à des régimes pour le moins peu respectueux des droits humains – de l'Afrique du Sud, du temps de l'apartheid, au Soudan en passant par la Serbie, et comme on sait maintenant aussi, au Burundi, depuis les années 1990.
Citation
[Plan de l'étude :]
1) Relations israélo-rwandaises [Y. M.]
2) La formation de la garde présidentielle [Y. M.]
3) La formation des milices Interahamwe [Y. M.]
4) Les livraisons d'armes [Y. M.]
La filière Mil-Tec
La filière DYL-Invest
Autres filières
Tableau récapitulatif
L'article de Sara Leibowitz-Dar
5) L'attentat [Y. M.]
6) L'opération humanitaire [Y. M.]
Épilogue [M. S.]