Date
Mercredi 18 mai 1994
Sur titre
Journal de 7 heures 30
Titre
Plusieurs organisations humanitaires accusent Paris d'avoir soutenu le régime rwandais en place
Sous titre
La résolution 918 autorise l'envoi de 5 500 Casques bleus au Rwanda.
Résumé
- A controversy now on the attitude of the French government towards the war in Rwanda. After six weeks of particularly bloody fighting, several humanitarian organizations accuse Paris of having supported the regime in place.
- Rwanda is the only country to vote against. After nine hours of debate, resolution 918 authorizes the dispatch of 5,500 blue helmets. A change of course. Last month, the UN decided to leave only a handful of soldiers in Rwanda.
- But these 5,500 men will not be allowed to use force. Resolution 918 demands a ceasefire from the belligerents and decrees an arms embargo.
- Back from the refugee camps, a member of Doctors Without Borders sent an open letter to François Mitterrand to reproach him for his overly timid diplomatic action. According to this doctor, the ongoing massacres in Rwanda are the work of the Rwandan government army, a government army armed and financed by France.
Type
Transcription d'une émission de télévision
Citation
[Laurence Piquet :] Une polémique à présent sur l'attitude du gouvernement français face à la guerre au Rwanda. Après six semaines de combats particulièrement sanglants, plusieurs organisations humanitaires accusent Paris d'avoir soutenu le régime en place. Commentaire de Stéphane Haumant.
[Stéphane Haumant :] Le Rwanda seul pays à voter contre [gros plan sur le représentant du Rwanda au Conseil de sécurité des Nations unies]. Après neuf heures de débat, la résolution 918 autorise l'envoi de 5 500 Casques bleus. Un changement de cap. Le mois dernier, l'ONU avait décidé de ne laisser qu'une poignée de militaires au Rwanda.
Mais ces 5 500 hommes ne seront pas autorisés à utiliser la force. La résolution 918 exige un cessez-le-feu des belligérants et décrète un embargo sur les armes [gros plans sur les représentants du Nigéria, de la France et de la Nouvelle-Zélande en pleine séance du Conseil de sécurité].
De retour des camps de réfugiés, un membre de Médecins sans frontières a adressé une lettre ouverte à François Mitterrand pour lui reprocher son action diplomatique trop timide [on voit des réfugiés parqués derrière un grillage]. Selon ce médecin, les massacres en cours au Rwanda sont le fait de l'armée gouvernementale rwandaise, armée gouvernementale armée et financée par la France [diffusion d'images de réfugiés].
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