Sous titre
1993. Libération publie un compte rendu d'écoutes téléphoniques illégales commanditées par la « cellule de l'Élysée ». À cet instant, la France outrée découvre l'existence d'un cabinet noir qui agit dans l'ombre du palais présidentiel. De 1983 à 1986, cette unité spéciale va procéder dans le plus grand secret à des écoutes parfois illégales, souvent anticonstitutionnelles et toujours clandestines. En tout : 3 000 conversations concernant 150 personnes sont enregistrées et archivées. Les noms de 2 000 personnes sont conservés et fichés, parmi lesquels le journaliste du Monde Edwy Plenel, l'écrivain Jean-Edern Hallier mais aussi des salles de rédactions entières, l'agence HAVAS, des politiques comme Charles Pasqua, des avocats, des hommes d'affaires, des personnalités de la vie publique comme Carole Bouquet… Les écoutés portent plainte.