Résumé
- Philippe Gaillard: "We have resumed contact with the authorities of the city of Kigali who are now playing the game by sending messages through the two main radio stations in Rwanda, the national radio and the Radio Télévision Libre des Mille Collines, asking the populations to calm down, to respect the civilian population, to arrest suspects if there are any and to hand them over to the competent authorities, and finally to respect the injured whoever they are and to promote the work of the Cross- Rwandan Red Army and the International Committee of the Red Cross. So it's clear that this message got through. We have proof of this: yesterday [April 29] we evacuated 13 injured people. Today 11 injured people, some of whom even came to our hospital on their own. And that's a very good sign compared to what we experienced in the previous days".
Citation
On a repris contact avec les autorités de la ville de Kigali qui, euh…, jouent le jeu désormais, euh…, en faisant passer des messages à travers les deux radios principales du Rwanda -- la radio nationale et la Radio télévision libre des Mille Collines [diffusion d'une carte du Rwanda localisant la Kigali puis d'une carte d'Afrique localisant le Rwanda] -- demandant, euh, aux populations de se calmer, de respecter les populations civiles, euh…, d'arrêter les suspects s'il y en a et de les…, de les re…, de les remettre à des autorités, euh, compétentes. Et enfin de respecter les blessés quels qu'ils soient [on voit quatre personnes en train de porter un blessé sur un brancard], euh…, et de favoriser le travail de la Croix-Rouge rwandaise et du Comité international de la Croix-Rouge [on voit des membres de la Croix-Rouge dans le stade Amahoro].
Alors c'est clair que ce message là il est passé. On en a des preuves : euh…, hier [29 avril] on a évacué 13 personnes blessées [on voit un homme blessé en plein milieu du visage]. Aujourd'hui 11 personnes blessées, dont quelques-unes sont même venues dans notre hôpital par leurs propres moyens. Et ça c'est un très bon signe par rapport à ce qu'on a vécu dans les…, dans les jours précédents [diffusion d'images de réfugiés].