Sur titre
Journal de 24 heures [1:28]
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Jacques-Roger Booh-Booh, envoyé spécial des Nations unies au Rwanda : « Si les deux parties ne signent pas de cessez-le-feu, nous ne resterons pas ici »
Sous titre
Une véritable tragédie humaine se déroule au Rwanda dans l'indifférence quasi générale.
Résumé
- In Rwanda some traces of diplomacy, a meeting between belligerents is scheduled for Saturday [April 23] in Tanzania, but also and above all the war.
- Possibly 100,000 dead in the last two weeks. A real human tragedy is unfolding in Rwanda with almost general indifference.
- Fighting has spread across the country and Rwandan Patriotic Front forces claim to have gained ground in the north. The most total anarchy reigns: there is no longer any state, the interim government has fled. The last blue helmets leave the country. They have completed their mission to evacuate Westerners.
- On the spot, only a few humanitarian organizations try to bring a minimum assistance to the population, difficult assistance in the middle of this chaos. With them, the 2,500 men of the United Nations Special Mission. But until when?
- Jacques-Roger Booh-Booh, "United Nations Special Envoy to Rwanda": "If the two parties cooperate, we can help them. But we must be very clear: if they do not sign a ceasefire, we we won't stay here".
- The deadlock therefore seems total despite the talks announced for Saturday [April 23] in Tanzania. The Rwandan Patriotic Front will send a delegation but refuses to meet the government.
Citation
[Philippe Lefait :] Au Rwanda quelques traces de diplomatie, là aussi : une rencontre entre belligérants est prévue samedi [23 avril] en Tanzanie. Mais aussi et surtout la guerre que nous montrent ces… dernières images qui viennent de nous parvenir.
[Cécile Barnier :] Peut-être 100 000 morts au cours des deux dernières semaines. Une véritable tragédie humaine se déroule au Rwanda dans l'indifférence quasi générale [on voit des gens massacrés devant un pâté de maisons et au bord d'une route ; une incrustation "Kigali, Rwanda" s'affiche à l'écran].
Les combats se sont étendus à l'ensemble du pays et les forces du Front patriotique rwandais affirment avoir gagné du terrain dans le Nord. L'anarchie la plus totale règne : il n'y a plus d'État, le Gouvernement intérimaire a fui [on voit des civils dans un bâtiment en train de porter un blessé sur un brancard]. Les derniers Casques bleus quittent le pays. Ils ont terminé leur mission d'évacuation des Occidentaux [diffusion d'images montrant des Casques bleus sur le tarmac de l'aéroport de Kanombe].
Sur place, seules quelques organisations humanitaires tentent d'apporter une assistance minimum à la population, assistance difficile au milieu de ce chaos. Avec elles, les 2 500 hommes de la Mission spéciale des Nations unies [on voit des réfugiés dans le stade Amahoro et quelques personnels de la Croix-Rouge]. Mais jusqu'à quand ?
[Jacques-Roger Booh-Booh, "Envoyé spécial des Nations Unies au Rwanda" [il s'exprime en anglais mais ses propos sont traduits] : "Si les deux parties coopèrent, nous pouvons les aider. Mais il faut être très clair : si elles ne signent pas de cessez-le-feu, nous ne resterons pas ici".]
L'impasse semble donc totale malgré les pourparlers annoncés pour samedi [23 avril] en Tanzanie. Le Front patriotique rwandais enverra une délégation mais refuse de rencontrer le gouvernement [on distingue des scènes de combats autour de la ville de Kigali].
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fgtquery v.1.9, 9 février 2024