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L'arrestation, le 20 juillet, de Wenceslas Munyeshyaka et Laurent Bucyibaruta confirme que la France rouvre bien, bon gré mal gré, certains de ses dossiers judiciaires rwandais oubliés. Elle y est poussée en premier lieu par le Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR), qui a rendu public trois mandats d'arrêt dirigés contre des Rwandais résidant en France et accusés d'avoir participé au génocide de 1994. Leurs dossiers doivent être transférés d'Arusha vers Paris prochainement.