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TRANSMISSION
DATE DE LA TRANSCRIPTION
NOM DU TRANSCRIPTEUR
NOM DU FICHIER
DICTAPHONE
K4164940
RTLM DU 3/11/93 N° 0284
60 mn
Bonne
RTLM
Le 16/11/2000
UWAMAHORO M. Vianney
0284 wpd
SANYO
Modèle TRC-8080
Série P8806620
Cassette N° 0284 transcrite par U.MV
KO16494:
DE LA CA ° 0284
FACE A :
* Dans le journal français, MBILIZI centre les points sur la sécurité au Burundi.
* Communiqués par Kantano. Ce dernier parle aussi de son entretien avec le directeur de
Air Rwanda.
* Après l'assassinat du président NDADAYE, MBILIZI parle de la situation au Burundi.
Il fait entendre le point de vue du ministre de la justice monsieur TWIMABAKANA.
FACE B :
* Le ministre TWIMABAKANA dit qu’il faut une force internationale neutre qui
permettra au gouvernement légitime de fonctionner en sécurité.
* Selon le premier ministre burundais, les putchistes n’avaient pas raison.
Cassette N° 0284 transcrite par U.MV
KO164942
FACE A :
Orateur: MBILIZI Philippe, RTLM.
… nouvelles du Burundi, les Nations unies ne seraient pas disposées à envoyer des troupes au
Burundi, James Jonas, le fonctionnaire des Nations unies qui était récemment chargé d’une
mission dans ce pays a indiqué que le Conseil de sécurité serait débordé par le nombre
d'interventions de l'ONU dans le monde, “Il a déjà trop de travail”, a-t-il dit. On va peut-être se
contenter donc d’une force africaine.
Les Etats-unis déplorent la violence au Burundi et demandent aux militaires que cesse la violence
dans le pays. Sur place dans le pays, calme apparent à Bujumbura où on voit même les
ressortissants de certaines provinces se regrouper. Une manière peut-être de voir comment
retourner au bercail.
Il faut aussi parler des missions de pacification menées partout dans le pays par certains ministres
responsables de provinces et mêmes des députés qui ont réapparu en vue notamment de prévenir
les actes de violence dans certains points chauds du pays.
Quant à madame le premier ministre, Sylvie KINIGI, elle poursuit ses consultations en vue de
ramener la paix dans le pays. Aujourd’hui, elle a rencontré au palais des congrès de Kigobe, non
loin de Bujumbura les recteurs de l’Université, les responsables des banques, des officiers
supérieurs, certains commandants de l’armée et des gouverneurs les provinces. Les officiers
supérieurs de l’armée burundaise se disent prêts à accueillir les forces étrangères mais précisent
que seules les troupes s’y opposent. Ce qui laisserait penser que les troupes burundaises ne
suivent pas les ordres de leurs chefs. D’ailleurs, un adage militaire nous dit qu’il est... qu’il
n'existe pas des mauvaises troupes, mais des mauvais chefs.
Contrairement à ce que l’on avait laissé entendre du côté de l’armée, il n’y a pas eu d’accord entre
le gouvernement et l’armée sur la question d’une force de protection. Selon NYANGOMA,
Cassette N° 0284 transcrite par U.MV