Fiche du document numéro 24737

Num
24737
Date
Vendredi 19 juillet 2019
Amj
Auteur
Taille
604953
Titre
Rôle de la France au Rwanda : 25 ans après, le malaise perdure au Parti socialiste
Sous titre
Vingt-cinq ans après le génocide des Tutsi, les défenseurs de François Mitterrand au sein du Parti socialiste continuent de justifier le rôle de l’Élysée à l’époque. Quitte à provoquer des frictions au sein du parti...
Source
Type
Article de journal
Langue
FR
Citation
Les mitterrandistes ne décolèrent pas. Début juillet, dans un communiqué de l’Institut François Mitterrand, qu’il préside, Hubert Védrine appelait à protester contre les propos de Raphaël Glucksmann sur le rôle jouée par la France au Rwanda un quart de siècle plus tôt.

Dans une interview au Monde, publiée en janvier, la tête de liste PS/PP aux élections européennes avait en effet déclaré que « François Mitterrand a porté de la manière la plus radicale et la plus abjecte la politique de la France au Rwanda ». En marge d’un meeting à Toulouse, le 6 avril, Raphaël Glucksmann serait même allé plus loin, accusant l’ancien président socialiste de « complicité de génocide » – des propos qu’il a depuis contestés.

Ces déclarations ont suscité une levée de bouclier chez 23 anciens ministres de François Mitterrand. Le 9 mai, ces derniers ont adressé une lettre ouverte au premier secrétaire du PS, Olivier Faure, pour lui demander de convaincre « Raphaël Glucksmann de retirer ses insultes et accusations infondées envers François Mitterrand ». Dans son bureau personnel, dans le sud de Paris, où une photo le montre aux côté de l’ancien chef de l’État, le député Paul Quilès, ancien ministre de la Défense de François Mitterrand et signataire de la lettre, indique à JA déplorer ces propos : « Je trouve absurde que Glucksmann nie l’histoire du PS. Il peut être contre François Mitterrand, mais

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