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Le capitaine Paul Barril, ancien numéro 2 du GIGN, 70 ans, souffre d’un cancer de la thyroïde et de la maladie de Parkinson, a-t-il annoncé lundi à L’Essor de la Gendarmerie.
« Je vais être hospitalisé en novembre et je me bats contre la maladie », a précisé l’ancien officier de gendarmerie qui vit à l’étranger.
Il était présent le 24 septembre au camp de Montdésir (Essonne) à une réunion d’anciens gendarmes du GIGN. « J’ai pu tirer au revolver 357 magnum (l’arme historique de l’unité, NDLR) et je me suis aperçu que je tirais presque aussi bien qu’auparavant ».
Paul Barril est l’auteur de plusieurs ouvrages, dont le dernier « Paroles d’honneur » (coédition L’Essor/Télémaque), paru en novembre 2014, est consacré au génocide du Rwanda. Dans cet ouvrage, Paul Barril ne nie pas le génocide des 800.000 Tutsis et Hutus modérés tués au printemps 1994 par des extrémistes Hutus. Il soutient que l’attentat du 6 avril 1994 contre l’avion des présidents rwandais et burundais, élément déclencheur du génocide, a été organisé par l’actuel président rwandais Paul Kagamé.
Lors de son entretien avec L’Essor de la Gendarmerie, le capitaine Barril a d’ailleurs salué la relance de l’enquête française sur l’attentat du 9 avril. Les deux juges français ont demandé l’audition d’un ancien militaire rwandais entré en dissidence qui accuse Paul Kagamé d’avoir organisé l’attentat.