Traduction
2. Des unités de l'armée gouvernementale rwandaise et de la garde présidentielle continuent leur campagne de pillage et de tueries dans les zones qu'elles contrôlent.
3. Gendarmes et éléments de l'armée gouvernementale rwandaise et de la garde présidentielle ne font qu'observer les actions de la milice Interahamwe (milice du parti MRND) alors qu'elle commet des atrocités. Les Interahamwe ont le contrôle de plusieurs quartiers de Kigali (Nyamirambo, Bilyogo et Kimasagara).
11. Constatations. En dépit des assurances du Comité militaire de crise de respecter l'accord de paix et de maîtriser ses forces, l'armée gouvernementale rwandaise, la gendarmerie et la garde présidentielle ne sont pas retournées dans leurs casernes. Si elles ne dirigent pas elles-mêmes la campagne de terreur, au minimum elles y assistent, elles l'observent et ne prennent aucune mesure pour faire respecter la loi et l'ordre. Les Interahamwe et autres bandes continuent leur campagne de violences ethniques et générales. [...] Le conflit commence à éclater dans d'autres régions (le nord-ouest, le sud et le sud-ouest). En dépit des assurances de maîtriser ses forces le Comité militaire de crise, soit est dans l'incapacité de contrôler une grande partie de ses forces, soit est impliqué dans cette campagne de terreur.
