Citation
JE ME REFERE A VOTRE TD 4728 SUR LES ACTIVITES DU PAM AU
RWANDA.
1- LE PROGRAMME ALIMENTAIRE MONDIAL (P.A.M.), EST UNE
INSTITUTTON OPERATIONNELLE EFFICACE MAIS QUI N'EST PAS TOUJOURS EN
MESURE DE REPONDRE RAPIDEMENT A UNE SITUATION D'URGENCE. CE FAIT FUT
PATENT EN FEVRIER 1993 LORS DES GRANDS MOUVEMENTS DE DEPLACEMENT DE
POPULATIONS:
- FACE A LA GRAVITE DE LA SITUATION DES DEPLACES DE GUERRE,
DONT LE NOMBRE DE 100.000 EN 1991 EST PASSE, DANS UN PREMIER TEMPS, À
350.000 EN JUIN 1991 ET ENSUITE, À PRES D'UN MILLION À LA SUITE DE LA
REPRISE DES COMBATS EN FEVRIER 1993, LE P.A.M, A SU, À CHAQUE FOIS,
METTRE EN PLACE UNE AIDE IMPORTANTE MAIS APRES UNE PERIODE DE MISE EN
ROUTE ASSEZ LABORIEUSE .
- LA REACTION A ETE, PAR CONTRE, MOINS EFFICACE LORS DE
L'AFFLUX DE REFUGIES BURUNDAIS (IL CONVIENT DE DIRE À SA DECHARGE,
QUE LA RESPONSABILITE DE L'OPERATION INCOMBE AU H.C.R.
2- L'APPRECIATION DES BAILLEURS DE FONDS ET DES AUTORTTES
RWANDAISES QUANT À SES INTERVENTIONS EST GLOBALEMENT POSITIVE, LES
EFFORTS DE COORDINATION QU'IL A AVEC LE C.I.C.R., DEPLOYES EN VUE DE
LA MISE EN PLACE DU ''PIPELINE VIVRES'’ POUR LES DEPLACES DE GUERRE,
ETANT A CET EGARD, À SOULIGNER.
3- LA MISE EN OEUVRE D'UNE AIDE D'URGENCE (ALIMENTAIRE ET NON
ALIMENTAIRE) EN FAVEUR DES DEPLACES DE GUERRE ET DES REFUGIES
BURUNDAIS N'A PAS MANQUE DE METTRE EN EVIDENCE LES EFFETS PERVERS DE
CE TYPE D'AIDE, DES LORS QUE DES SOMMES TRES IMPORTANTES SONT EN JEU
- FLAMBEE DES PRIX
- STOCKAGE DES PRODUITS DE PREMIERE NECESSITE
- DETOURNEMENTS DE L'ORDRE DE 20 A 25% DU TOTAL DE L'AIDE
APPORTEE .
SUR LES MOYENS
4- LE FAIT QUE LE P.A.M. MENE UNE REFLEXION
A METTRE EN OEUVRE AFIN DE MIEUX REPONDRE AUX SITUATIONS D'URGENCE
EST POSITIF, DES LORS QU'IL TEND À MONTRER, QUE CET ORGANISME A PRIS
CONSCIENCE DE L'INADAPTATION D'UNE ACTION AU JOUR LE JOUR FACE À UNE
SITUATION ''DE CRISE ALIMENTAIRE AU NIVEAU MONDIAL'’, LES DIFFICULTES
QU'IL CONNAIT NE POUVANT, EN TOUT ETAT DE CAUSE, LUI ETRE ENTIEREMENT
IMPUTABLES, DES LORS QU'IL EST, MALGRE TOUT, TRIBUTAIRE DES
CONTRIBUTIONS DES DONATEURS. DANS UN TEL CONTEXTE, UNE PLANIFICATION
À MOYEN TERME DES INTERVENTIONS DU P.A.M. ME PARAIT, EN EFFET, ETRE LA
REPONSE LA PLUS ADAPTEE.
5- DANS UN PAYS COMME LE RWANDA OU NOUS RISQUONS D'ENTRER
DANS UNE DEMANDE PERMANENTE D'AIDE ALIMENTAIRE (SUITES DE LA GUERRE,
DEMOGRAPHIE GALOPANTE, VARIATIONS CLIMATIQUES SENSIBLES), IL EST
SOUHAITABLE QUE LE P.A.M. FASSE UNE ANALYSE PROSPECTIVE DES BESOINS
DE L'ENSEMBLE DES ETATS DE LA SOUS-REGION, AFIN DE MIEUX REPARTIR SON
AIDE. PAR AILLEURS, ON CONSTATE PARFOIS UN MANQUE DE COORDINATION
ENTRE LES DEMANDES D'INTERVENTION AUPRES DES BAILLEURS DE LA
REPRESENTATION LOCALE DU P.A.M. ET LES DEMANDES OU INSTRUCTIONS
EMANANT DU SIEGE À ROMES (MC) ./.
MARLAUD
