Le communiqué diffusé est titré «
Solidarité Congo est maintenu à la date du 7 avril ». Alors qu’un report a été un temps envisagé, les producteurs de la soirée indiquent que la date a été choisie : «
malencontreusement en fonction de la disponibilité des artistes et de la salle. »
Avec la volonté affichée de diffuser, «
un message de paix », les organisateurs poursuivent. «
Alors que nous avons vu les présidents de la RDC et du Rwanda engager une discussion à Doha, le maintien de cette date s’impose comme un symbole fort ».
Début mars, l’ambassadeur rwandais à Paris François Nkulikiyimfura avait jugé «
consternant » ce choix du 7 avril. L’agence onusienne pour la défense des enfants Unicef, partenaire de l’évènement, avait aussi annoncé son retrait.
Respect « de tous les peuples et de toutes les mémoires »
L'organisation Solidarité Congo précise que les fonds récoltés seront reversés à des associations de Goma et à la fondation « Give Back Charity » de l’artiste Dadju. Elle appelle au respect «
de tous les peuples et de toutes les mémoires ».
De son côté, l’association des Rwandais de France, qui estime que l'artiste en tête d’affiche Gims est «
connu pour des propos qui appellent à la haine », annonce une manifestation devant la salle de concert le 7 avril. Elle estime que cet événement est un «
concert de la honte ».