Fiche du document numéro 34832

Num
34832
Date
Lundi 12 septembre 2022
Amj
Auteur
Fichier
Taille
269238
Pages
11
Urlorg
Titre
Rescapés du génocide des Tutsi de 1994 : les singularités d’une parole
Résumé
Without reducing the singularity of the survivors to a unique way of being and expression, and without covering all the complexity and diversity of their experiences, we find specificities in the words of those in Rwanda who, for having been there in 1994, for having been hunted and escaped the massacres, tell their stories. Perhaps six main specificities, three in form, three in substance. A word first often carried by women, those who survived the killings the most, and where a tone of murmur of disconcerting delicacy is confused, almost apologizing for existing in the face of the immensity of the violence suffered and the courage to survive it. A word devastated by solitude, that of a physically and emotionally incandescent pain that isolates them, caught in the paradox of a feeling of paralysis in the face of the lack of words and the enigma of the event, and yet devoured by the desire to be heard: a word that demands time and repeats itself. A word finally, despite dissociative amnesias, marked by an almost autistic sense of detail, of an “eidetic”, photographic, extraordinary memory of the massacres. A word that also has its goals: the fight against indifference, the transmission of a universal History that passes through the intimate in the hope that the past will not be replayed and that wants to recall the presence of an incomparable ocean of deceased but whose mourning is partly possible thanks to the work of memory. Where telling is a fight against the ultimate disappearance, the ardent, indispensable desire to remind the killers that they did not succeed in completely killing those who remain alive, nor in completely killing those who are dead. Those whom the genocide wanted to strip of their dignity down to the smallest trace, from their clothes to the stones of their houses, but against whose will words stand to attest to existence and humanity.
Source
Type
Conférence
Langue
FR
Citation
Rescapés du génocide des Tutsi de 1994 :
les singularités d’une parole
Dr Amélie Faucheux
EHESS

« Après le génocide, il fallu souvent que je m’enferme dans une chambre. Je calfeutrais la porte, je me mettais sur mon lit, puis je hurlais. Ce n’était que des cris. Je crois d’abord que je l’ai fait pour deux raisons. Parce qu’il fallait que quelque chose de moi sorte sans que je ne puisse arriver à le formaliser autrement encore. Et parce que j’espérai, malgré le huis clos que j’avais recréé comme le pays l’avait été alors, que quelqu’un m’entendrait, parce que j’espérai que quelqu’un détruirait la porte, parce que j’espérai que quelqu’un surgisse comme personne en 1994 n’avait surgit ; peut-être pas pour m’écouter encore mais pour me prendre dans ses bras parce qu’il aurait entendu, parce qu’il aurait compris et voulu, parce-qu’il me prouverait par l’attention qu’il me porterait et le désir d’entrer, que j’existe . »

Ces mots, ce sont ceux de Louise que je rencontre souvent à Kigali, avec Claudine, rescapées. Elles, de ces voix féminines dont le récit des massacres semble plus souvent l’expression. Ce qu’un ami survivant explique ainsi : « Si les femmes parlent plus que les hommes, c’est parce qu’elles sont plus nombreuses à avoir survécu et parce qu’elles n’avaient pas, entre guillemets, de responsabilités à défendre leur famille. Les hommes avaient cette responsabilité, ils ont failli . » Elles, Louise et Claudine, - « Tante » Claudine comme on la surnomme parce que tous ses enfants furent tués dans les massacres -, et qui l’expriment sans détour pour y avoir réfléchi des années, toutes celles qui se sont échelonnées depuis 1994, ces années de leur « seconde » vie comme elles l’appellent, cette nouvelle existence née avec le génocide : parler, cet acte indispensable. Parler, si on les encourage, avec souvent trois spécificités dans la forme. Parler pour au moins trois raisons.

La forme d’abord : la délicatesse, la précision, le flot.
La délicatesse de leur parole, car un rescapé s’exprime presque toujours avec une tonalité proche du murmure et du moins marquée par la douceur, la sobriété, la mesure, malgré la violence inouie qu’il décrit. Et voilà la stupeur, celle perçue à chaque écoute. Cette intonation retrouvée chez tous ces témoins, comme si leur voix devait se cacher encore, comme si elle dévoilait une partie de soi d’une intimité absolue, quelque chose qui ne se livre qu’à demi ton, comme un filet d’existence, comme l’ombre que réclamait leur survie et qui révèle ce que l’événement a fait à la gorge même vingt-huit ans après. Eux qui semblent murmurer et qui parfois aussi s’exclament avec véhémence quoique le fait soit plus rare. Eux qui revivent à chaque récit leur histoire et la transmettent dans les détails les plus précis ; car c’est aussi cela la spécificité des rescapés comme ils se racontent : leur précision, comme si chaque seconde de ces journées de fuites et de tortures qu’ils avaient subies pouvait être remémorée, qu’elles s’étaient inscrites dans leurs mémoires d’une manière presque autistique, d’une manière d’asperger, « idéitiques » – autrement dit photographiques, exceptionnelles - minute après minute, sensation après sensation, comme un palimpseste extraordinaire, un palimpseste de douleurs qui se dévoilerait, dessinant en couches d’oignons superposées, à chaque rencontre, une chronique infiniment précise de leur parcours, incroyable dans la minutie de ce qu’ils y décrivent, malgré le traumatisme.
Bien sûr, il y a aussi des amnésies dissociatives , des trous noirs, des moments d’absence de conscience où la victime ne pouvait plus encoder ce qu’elle voyait, même à un mètre d’elle, quand la vision et l’émotion étaient trop fortes. Mais chez la plupart des rescapés, la plus grande partie de leur épreuve semble s’être enregistrée dans leurs corps pour ressurgir ensuite, comme s’ils pouvaient progressivement et avec le temps, par la parole, en relater presque chaque instant . Comme si ces cents jours en minutes – environs 130 000 minutes pour trois mois -, avaient rendu 130 000 souvenirs. Une somme intarrissable de sensations, d’émotions, de douleurs, de tourments, de miracles, aussi. Une profusion qui par son expression les distingue des hurlements et du langage alors simplifié, codifié, répétitif des tueurs, eux qui s’étaient aussi humainement réduits, animalisés par la pauvreté nouvelle de leurs mots, par la misère inédite de leur vocabulaire. Un savoir exceptionnel à transmettre, même s’il réclame un recueil qui s’étire ; car voilà enfin, en plus de la douceur, en plus de la méticulosité et de l’abondance hors norme du souvenir , ce qui constitue la singularité de cette parole : la nécessité du temps ; à la fois parce que le récit éprouve moralement et physiquement son orateur et parce qu’il faut accorder à ce dernier le besoin pressant d’être réentendu ; faire des pauses, des arrêts, parfois laisser en suspens le récit des jours entiers et revenir afin qu’il récupère. Mais chaque entretien apportera aux précédents et aucun ne suffira, aucun n’épuisera la vivacité du traumatisme et le foisonnement renouvellé des détails. Un récit en pointillé, inexhaustible, à la fin duquel toujours le rescapé demande : « Quand reviendras-tu? », avec une voix qui confie qu’il l’espère. Cet espoir que l’on revienne pour être écouté, cet espoir né de la parole et qui exprime des besoins qu’ils ont tous en partage.

La parole pour prévenir d’abord, afin que chacun sache jusqu’où l’homme peut aller et parce que le souvenir du génocide gangrène le présent et hante le survivant par le sentiment que tout, d’un instant à l’autre, peut basculer, que le vécu et les liens antérieurs ne prédisent rien, pas plus les amitiés que les alliances puisque ce sont elles qui permirent l’effroyable rentabilité des massacres. Parler pour que leur souffrance ne ressurgisse pas avec la même violence sur leurs descendants, ceux qui hériteront sinon plus fortement encore de l’insécurité et des peurs de leurs parents. Parler pour prémunir leurs cadets, pour nous prémunir tous. Elles, eux, rescapés, dans la crainte immuable des tueries, sentiment accru par la proximité déroutante, inédite dans l’histoire humaine, du maintien de ces collègues, amis ou parents, dans le voisinage encore immediat, qui cherchèrent à les exterminer. Elles, eux, toujours un peu en 1994, redoutant le risque de la résurgence et de la trahison.
Cette trahison qui explique également ce besoin impérieux de parler pour alléger « cet état d’abandon qui persiste toujours », et qui s’exprime si considérablement chez les survivants rwandais. Et c’est l’histoire du cri, ce que Louise avait longtemps fait dans cette chambre étroite, au fond de son couloir, ce cri semblable à une crise d’Ihahamuka , littéralement « avoir ses poumons hors de soi », ces crises traumatiques qui suivirent souvent les commémorations : hurler ; s’enfermer et hurler pour que quelque chose d’elle sorte ; hurler pour qu’on vienne la sauver ; hurler jusqu’à ce qu’elle rencontre ou plutôt retrouve Claudine, et qu’à travers deux expériences à la fois identiques et singulières, marquées par le même besoin d’attention, elles retissent cette base psychique fondamentale qui permet la seule réelle garantie de la vie humaine : la confiance donnée à l’autre comme socle de toutes les possibilités de relations et d’échanges, ce fond vital que le génocide a mis dans l’abîme. Parler pour sortir de la sidération, pour avoir moins peur, pour ne plus être seul. Parler pour réapprendre à vivre avec les autres, par les autres ; parler pour être entendu, avoir une présence, une attention, parler parce que c’est la vie, le contraire du silence, parce qu’on existe jamais sans bruit. Elles s’interrogent d’ailleurs : y-a-t-il vraiment de l’ineffable ? Il y a de l’inaudible. « Le mythe du silence ? C’est celui qui ne veut pas écouter. » Louise et Claudine le répètent, elles peuvent tout dire et redire de cette période mais il faut notre temps. Leur donnerons-nous ? Et notre courage ? Le courage d’un récit sans fin, d’un récit insupportable ?
Le besoin de parler enfin, pour tenter d’inscrire l’événement dans une histoire personnelle qui puisse réconcilier un peu ces parties de soi que l’épouvantable épreuve a clivées, isolées , humiliées. Ce « Moi » du temps d’avant 1994 et ce « Moi » du pendant les massacres, ces « Moi(s) » distincts qui instillent ensuite en soi le rejet. Voilà l’un des seuls moyens peut-être pour le rescapé d’accepter cette partie noire de son existence qui n’est pas lui mais qui pourtant si profondément le constitue. Ce n’est qu’ainsi qu’il peut rappeler ses morts et tenter d’atténuer un peu la honte d’avoir été involontairement mais si puissamment plongé dans cette anesthésie affective, dans cette indifférence insupportable mais nécessaire, imposée par le génocide. Un univers dont la règle, écrit Primo Levi, prescrit « de penser d’abord à soi-même ». Et Claudine le décrit bien : « S’ils coupaient la tête d’un ami à côté du buisson où tu étais cachée, il fallait fermer les yeux et boucher tes oreilles, ne pas trembler, faire comme si tu n’entendais rien, puis, une fois les tueurs partis, reprendre ta course sans un regard, sans un glissement de tête. » Le mythe d’Orphée imposé par les assassins ; lui, joueur de lyre interdit de se retourner pour voir Eurydice, sa bien-aimée, au risque de la perdre à jamais dans les enfers. Là où la survie, en plus de la chance, ne doit une de ses possibilités que dans l’absence de réaction, dans l’insensibilité provisoire, dans la vacance de civilisation où l’homme traqué se trouvait obligé d’investir l’intégralité de son énergie, puisée dans une volonté de vivre archaïque, primaire, animale. Etre sans émotion, empêché de penser à son chagrin. Assister aux dernières minutes d’agonie de ses proches sans bouger, devenir froid comme une pierre, devenir une pierre. C’est cet homme qui voit depuis un talus l’assassinat de son père et confie se souvenir ensuite d’avoir eu faim et son supplice d’avoir attendu le jour suivant pour trouver une racine. « Je n’ai pas pensé à mon père ce jour-là, souffle-t-il. J’ai pensé à manger . »
Cette anesthésie, cette nécessité de refouler ses réactions face à la perte, s’interromperait bien sûr après les massacres. Elle serait marquée d’une douleur démultipliée par le nombre des morts et la manière dont on apprendrait qu’elles étaient advenues. Combien de disparus pour chaque survivant ? Une cinquantaine en moyenne, parfois une centaine, avec soudain, comme on le sait dans la clinique ordinaire du deuil, un déluge de sensations envahissantes immergeant le corps entier : ces sensations de pesanteur dans la poitrine, de vide, d’irréalité, ces sensations d’incrédulité, de déni, associées régulièrement à des troubles respiratoires, à une distance affective vis à vis des vivants, à de l’agressivité, de l’impatience, de l’incohérence, des cauchemars. Toutes ces sensations étouffées, tournées singulièrement vers la survie par les conditions déshumanisantes des massacres et dont tous les rescapés non seulement eurent honte ensuite mais durent payer tant la survenue tardive que la survenue de colosse, le tsunami. La somme extraordinaire, inédite, pour ainsi dire non mentalement métabolisable des deuils, qui entraîne un sentiment brûlant de culpabilité et la conscience d’avoir été dégradé par les tueurs, détruit jusque dans ses émotions et ses devoirs humains élémentaires.
Les survivants ne sont donc pas les meilleurs, du moins le pensent-ils. Non, les meilleurs sont partis. Seraient-ils même les pires ? « Pour nous, témoignait Valens Kabarari, rescapé, la visibilité des corps c’était la double peine. Celle de devoir toujours s’enfuir en piétinant les cadavres et celle de s’humilier en se rendant presque aussi coupable que les tueurs. Car toi aussi, tu portais une indifférence. Toi aussi, tu n’enterrais pas. Quelle force d’égoïstes étions-nous à rechercher désespérément la vie en laissant derrière nous ceux qui pourtant comptaient et comment survivre ensuite à cette image, au sentiment de l’injustice de notre survie et à l’idée de notre lâcheté ? »
Quand on a tout détruit de leurs plus proches, de leur passé jusqu’aux paysages, les rescapés peuvent au moins, par la parole, redessiner des contours, des caractères, des histoires : redonner forme humaine. Claudine peut décrire Narcisse, son mari, à la fois gisant dans le puits après avoir été défiguré au marteau, et cet être aimant avec qui elle riait, écoutait la radio, marchait dans les collines. Ils peuvent par ces récits et leur indispensable écoute, lutter contre l’ultime disparition, contre cette volonté du génocide d’avoir voulu dire : « Vous n’êtes plus et vous n’avez jamais été », lutter contre cette mise à mort de leur mort tout autant que la mise à mort de leurs vies ; ce désir inouï qui voulu leur interdire d’avoir la moindre place dans l’espace social, leur confisquant jusqu’au droit d’être reconnu comme ayant un jour été sur terre : le droit d’avoir une mémoire, de rentrer dans le cercle des défunts. À travers le récit des leurs et de leurs tragédies, c’est le chemin du deuil qu’ils empreintent, l’acceptation de leur disparition, la dénonciation du crime, et c’est soi, comme détenteur de ces mémoires, qu’ils réinvestissent d’un sens dans le monde.

C’est tout cela la parole d’un rescapé. La douceur d’un ton qui contraste d’avec la froideur des tueurs, sa précision photographique, son flot intarissable marqué par le désir de validation d’une expérience en besoin impérieux d’attention, et ses buts : alléger un peu cet îlot de solitude incandescent, indépassable que chaque rescapé ressent être lui mais dont le sentiment s’atténue par la transmission de l’histoire et la capacité de faire reconnaître l’horreur advenue et les luttes présentes ; l’inscription du travail de mémoire dans un sens du devoir et une volonté de dignité qui donne raison à leur survie, souvent coupable et toujours si instamment ressentie comme miraculeuse et précaire.

[Notes :]

Entretien avec Louise et Claudine (surnoms), rescapées, Kigali, Rwanda, 17 avril 2019. Tous les extraits de dialogues présentés ici avec ces deux témoins sont issus de cette même après-midi.
Entretien avec Jean Ruzindaza, rescapé, Paris, France, 31 juillet 2022.
Telle que présentée par exemple par le psychiatre Thierry Baubet au procès de Laurent Bucyabaruta à la cour d’assise de Paris (Mai – Juillet 2022). Voir notamment : Pierre Bien-vault, « Génocide au Rwanda : un psychiatre aux assises pour conforter la crédibilité des victimes », La Croix, 13 mai 2022.
Plusieurs études menées par le laboratoire de psychologie cognitive de l’Université du Québec à Trois Rivières (UQTR), en collaboration avec l’Université du Rwanda, et dirigées entre autre par Isabelle Blanchette, soulignent toutefois que plus un individu a vécu des événements traumatiques (scènes de pillages, assassinat d’un proche, viols, tortures, etc.), plus sa mémoire à court terme, sa mémoire de travail et sa mémoire à long terme (difficultés à donner des détails sur les expériences subies par exemple) sont atteintes. Ce point vient nuancer l’idée que l’on serait toujours confronté, face à la parole des rescapés, à des restitu-tions extrêmement précises. Ces travaux soulignent néanmoins que plus le sujet arrive à verbaliser, à mettre en mots, à utiliser sa pensée abstraite, donc plus il est abile à faire usage de la langue et communique, mieux il sait gérer ses traumatismes et récupère sa mémoire à court et long termes. Voir entre autre : Isabelle Blanchette, Serge Caparos, Eugène Rutembesa, Emmanuel Habimana, « Fonctionnement cognitif, biais émotionnel et ouverture à la réconciliation au Rwanda », 25/02/2016.
https://oraprdnt.uqtr.uquebec.ca/pls/public/gscw031 owa_no_site=324&owa_no_fiche=74
On parle aussi d’hypermnésie.
Voir Primo Lévi, acte du colloque du 21-22 novembre 1986 « Tant que nous sommes en vie, il est de notre devoir de parler, bien sûr, mais aux autres, à ceux qui n’étaient pas en-core nés, afin qu’ils sachent “jusqu’où l’on peut arriver”. » cité par Daniela Amsallem, « Pri-mo Levi : un témoin dans les remous de l’histoire », Revue d’Histoire de la Shoah, vol. 162, n°1, 1996, p. 43-95 (p. 44).
Jean Améry, Par-delà le crime et le châtiment. Essai pour surmonter l’insupportable, Paris, Actes Sud, 1995, cité par Marie-Odile Godard, « Shoah, Itsembabwoko... Le temps présent du traumatisme », Revue d’Histoire de la Shoah, 2004/2, n°181, p. 377-393 (p. 377).
Voir particulièrement Darius Gishoma, Crises traumatiques collectives d’ihahamuka lors des commémorations du génocide des Tutsi : aspects cliniques et perspectives thérapeutiques, Thèse de doctorat en psychologie, Université de Louvain, 2014.
Voir Jorge Semprun, L’écriture ou la vie, Paris, Gallimard, 1994, p. 26-27.
Florence Calicis, « La transmission transgénérationnelle des traumatismes et de la souffrance non dite », Thérapie Familiale, 27.3, 2006, p. 229-242, (p. 240).
Primo Levi, Les naufragés et les rescapés. Quarante ans après Auschwitz, Paris, Gallimard, 1989, p. 77.
Témoignage de Paul (surnom), rescapé, Mémorial de Ntarama, Bugesera, Rwanda, 5 avril 2019.
Témoignage de Valens Kabarari, rescapé, prises de notes, réécrites, relues par lui, Lyon, France, 20 mars 2015.
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