Ce sont environ 100 000 documents qui vont être ainsi rendus accessibles aux historiens.
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Depuis près de vingt ans, nous accumulons des archives sur d’autres génocides, et nous avons ressenti le besoin de le faire savoir, et de les rassembler, nous explique Jacques Fredj, le directeur du Mémorial de la Shoah, joint au téléphone par Pierre Firtion de la rédaction Afrique.
Le Mémorial, depuis maintenant vingt ans, travaille sur le génocide des Tutsi au Rwanda, et nous avons commencé à recevoir des dépôts de documents, de livres, d’un certain nombre de chercheurs, comme Jean-Pierre Chrétien et Jean-François Dupaquier, d’abord. Et puis, au fil de notre travail, nous avons réalisé une exposition sur le génocide des Herero et des Nama. Et nous avons également créé et accumulé un fonds d’archives sur ce génocide, qui est sans doute le plus oublié de tous les génocides. C’est aussi pour nous la volonté de vouloir encourager les chercheurs français à travailler sur ces sujets. »