Fiche du document numéro 31526

Num
31526
Date
Mercredi 8 février 2023
Amj
Auteur
Fichier
Taille
83755095
Pages
0
Titre
Assises nationales contre le négationnisme (13ème édition) : « Relativiser les crimes de masse en temps de guerre » - La guerre comme prétexte, un stratagème déjà ancien [Intervenants : Séta Papazian, Jacques Semelin et Vincent Duclert]
Nom cité
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Source
Commentaire
At 54:08, Vincent Duclert states: "The work carried out with my team on the genocide of the Tutsi showed that certain officers of Operation Turquoise very quickly understood that they had to stop the genocide which was still taking place in these regions, particularly in Kibuye, by maintaining the armed force against the genocidaires. Sometimes they did it too late. There is this terrible event of Bisesero, three days lost. We are fully aware of that. But it's also true that some French officers understood that their objective was not to attack the RPF but to oppose the genocidaires". One will search in vain among the available archives for documents that corroborate such assertion. On the contrary, these show that the officers continue to collaborate with the organizers of the massacres instead of arresting them like Colonel Sartre with the burgomaster of Gishyita, or to fight only the RPF.
Type
Enregistrement sonore
Langue
FR
Citation
[Début de l'extrait à 54:08]

Et puis, euh…, le travail qu'ont mené, donc, de…, notamment avec mon équipe -- hein, Sandrine Weil présente --, sur le…, le génocide des Tutsi a montré que, euh, certains officiers de l'opération Turquoise ont très vite compris que, effectivement, ils devaient arrêter, euh, le génocide qui avait encore lieu, donc, euh, euh, dans ces régions, notamment à Kibuye, hein, euh, en, euh…, en…, maintenir [sic] disons la force armée contre les…, contre les génocidaires. Alors, euh, ils l'ont fait, euh, parfois trop tard. Hein, il y a…, j'veux dire, ce…, ce terrible, euh, évènement de Bisesero, hein, trois jours perdus. Ça on en est tout à fait conscients. Mais c'est vrai aussi que certains officiers français ont compris que, voilà, c'était pas…, leur objectif, c'était pas d'attaquer le FPR mais c'était de s'opposer aux génocidaires. On s'oppose aux génocidaires en montrant la force. Et des génocidaires ce ne sont pas, effectivement, euh, des…, euh, des soldats, ce sont des tueurs. Et, au fond, les tueurs, euh…, donc, craignent, euh, la force armée. Il faut le dire, hein. Euh…, voilà.

[Fin de l'extrait à 55:08]
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