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[Début de l'extrait à 54:08]
Et puis, euh…, le travail qu'ont mené, donc, de…, notamment avec mon équipe -- hein, Sandrine Weil présente --, sur le…, le génocide des Tutsi a montré que, euh, certains officiers de l'opération Turquoise ont très vite compris que, effectivement, ils devaient arrêter, euh, le génocide qui avait encore lieu, donc, euh, euh, dans ces régions, notamment à Kibuye, hein, euh, en, euh…, en…, maintenir [sic] disons la force armée contre les…, contre les génocidaires. Alors, euh, ils l'ont fait, euh, parfois trop tard. Hein, il y a…, j'veux dire, ce…, ce terrible, euh, évènement de Bisesero, hein, trois jours perdus. Ça on en est tout à fait conscients. Mais c'est vrai aussi que certains officiers français ont compris que, voilà, c'était pas…, leur objectif, c'était pas d'attaquer le FPR mais c'était de s'opposer aux génocidaires. On s'oppose aux génocidaires en montrant la force. Et des génocidaires ce ne sont pas, effectivement, euh, des…, euh, des soldats, ce sont des tueurs. Et, au fond, les tueurs, euh…, donc, craignent, euh, la force armée. Il faut le dire, hein. Euh…, voilà.
[Fin de l'extrait à 55:08]