Citation
De façon assez régulière et cyclique, autour d’échéances électorales ou de changements politiques et économiques divers en République Démocratique du Congo (RDC), la question du Rwanda revient sur le devant de la scène médiatique. On entend et lit alors partout les mêmes rumeurs dont la répétition par le nombre et dans le temps fait la grande force. Cette propagande est si ancienne et rodée qu’elle a pénétré les imaginaires collectifs au point de ne plus être questionnée : ni par les politiques de tout pays à supposer qu’ils ne soient pas au pilotage de ces stratégies de domination par la question raciale, ni par les journalistes, ni par les personnes engagées et simples citoyens et citoyennes.
“Kagame pille au Kivu”, “le Rwanda déstabilise le Congo”, “Kagame tue au Congo”, “le Rwanda viole au Kivu", “le Rwanda cherche à balkaniser le Congo”… Ces accusations plus que douteuses sont devenues une évidente vérité, aussi peu questionnée que le fait que la terre est ronde. Lorsque nous - Rwandaises et Rwandais engagés pour la mémoire du génocide des Tutsi de 1994, pour la paix et la prévention des crimes de génocide dans la région et dans le monde - parlons de nos sujets, il s’opère souvent une réaction de doute, de suspicion de la part de nos interlocuteurs : “Oui mais, et le Congo ?” un peu sur le même modèle que les “oui mais et la Palestine ?” lancés au visage de celles et ceux qui luttent contre l’antisémitisme.
Lasse de lire et d’entendre les mêmes élucubrations à longueur de journée, j’ai depuis deux ans élargi mon sujet habituel pour étudier la façon dont les racines idéologiques de l’antitutsisme, fonctionnant avec la même puissance évocatrice et dévastatrice que l’antisémitisme, ont développé de puissantes branches en RDC ces trente dernières années. Effrayée par la portée des accusations dénuées de tout sens logique et par la facilité avec laquelle les Tutsi sont assassinés en RDC, dans des procédés de déshumanisation qui nous rappellent ce que nos familles ont subi d’avril à juillet 1994 au Rwanda (l’anthropophagie), j’ai décortiqué pour vous ces explications, en espérant que la boucle des manipulations éhontées et des violences qu’elles entraînent cesse un jour.
J’aurais aimé que ce contenu soit simple, court, diffusable en quelques tweets. Comme l’histoire de cette région d’Afrique et toute histoire par ailleurs, il ne le sera pas. C’est précisément cette recherche constante de simplicité s’agissant des histoires africaines qui minore les questions de droits humains et de droit à la vie ici exposées. Elles sont minorées au profit d’un droit à la richesse et au vol décomplexé de quelques-uns, qui ne trouvent que les idéologies pour couvrir leurs méfaits. Ces développements sont complexes, anciens, n’en déplaise aux négrophobes — assumés ou cachés sous des masques de pseudo humanitaires — qui ne savent imaginer concernant les nôtres que des guerres de “sauvages”, dénuées de sens et de profondeur idéologique. Je m’adresse également aux Africains et Afro descendants dont le racisme intériorisé est non moins dangereux et qui n’ont de cesse de populariser la pensée de Gobineau sur nos différentes terres dites des “Grands lacs”, d’Afrique centrale et au-delà.
L’antitutsisme, un puissant poison de construction coloniale
L’antitutsisme est un racisme de construction purement coloniale, fabriqué lentement et diffusé avec toute la puissance incontestée des sciences humaines et médicales ayant accompagné les missions coloniales afin de valider leurs actions auprès des populations occidentales au nom desquelles elles agissaient.
Le Rwanda était l’une des dernières terres conquises par les colons. La “Terra incognita” concentrait tous les fantasmes exotisants n'ayant apparemment pas encore trouvé de catalyseur assez puissant. Les missionnaires et politiciens s’extasiaient bruyamment par avance à propos de la terre et du royaume recouvrant la mystérieuse source du Nil qu’ils n’avaient encore foulé.
Le Rwanda, un pays ancien et complexe
Le Rwanda est un état ancien, dont l’existence n’est pas due à des débats et autres partages lors des conférences européennes coloniales bien que son territoire national ait été atrophié par ces procédés. Il existe en tant que tel, avec un peuple partageant la même langue, la même culture ; les mêmes chants, danses, mœurs. Partageant aussi la même religion avec son dieu unique, Imana. Les différents rois du pays furent des conquérants, immensément respectés et organisant la vie nationale avec considération envers les chefferies diverses et autres pouvoirs locaux.
Le peuple rwandais, lui, s'identifie de façon multiple et complexe. D’abord à partir de l’appartenance géographique et clanique par un montage d’alliances de familles et de symbolique. Ces appartenances sont mouvantes dans l’histoire à l’image des ententes des familles qui ont pu avoir un début et une fin. Les clans du Rwanda sont la plupart du temps mixtes dans leur composition socio-économique. On y retrouve donc des Hutu, des Tutsi et des Twa (Pygmées , ultra minoritaires qui jadis vivaient de manière recluse, ont été progressivement intégrés dans les autres communautés et ne revendiquent que rarement leur statut de groupe à part).
A celles et ceux qui découvrent cette histoire, lisez ce passage à plusieurs reprises. Les Hutu et les Tutsi n’ont jamais été des ethnies et encore moins des races. Le peuple Rwandais était, est et sera toujours un peuple unitaire. De façon sommaire, les Hutu étaient des agriculteurs, et les Tutsi des éleveurs ; une occupation bien plus riche et prestigieuse, bien qu’il ne faille absolument pas en conclure que tous les Tutsi étaient riches ou possédaient d’immenses troupeaux. Les occupations et étiquettes étaient mouvantes en fonction des aléas politiques, parfois météorologiques ainsi qu’en fonction des mariages. Ainsi, certains de nos universitaires Rwandais peuvent nous rappeler que quelques Mwami avaient une ascendance Hutu en amont des alliances qui feraient d’eux des Tutsi.
Fait particulier, et c’est cette particularité qui autorisa les colons à piétiner notre histoire nationale, l’appartenance aux catégories Hutu et Tutsi se transmettait par le père avant cette possibilité d’évolution. Enfin, par fait d’endogamie et de mariages préférentiels, certaines grandes et puissantes familles aux rites nobles et inaccessibles au petit peuple ont développé une certaine ressemblance physique. Il s’agit également de la conséquence d’habitudes de classe marquées, par la consommation de lait, la fabrication de beurre gras pour la peau issu de ce précieux lait, jusqu’à la consommation de sang coagulé de vache, etc.
Cela en était trop pour les Européens désireux de faire entrer toute réalité dans leurs grilles d'analyse. Et ces grilles-là, lors des colonisations, étaient celles de Gobineau. Le penseur français du racisme par excellence. Chantre de l'inégalité des races. Ils créèrent une réalité alternative mettant en concurrence une race de dirigeants et de guerriers, contre celles des rustres peuples, presque égales aux animaux. Au contact avec la réalité et observant une société rwandaise organisée, aux rites royaux débordant de symbolisme de beauté et de respect, ils décidèrent de tordre cette réalité. Pour eux, il était impossible que de simples “nègres” aient été a l’origine d’une telle société. Ils montèrent donc de toute pièce la théorie d’une ancienne coulée blanche, d’une colonisation antérieure à la leur, menée par les Tutsi dont ils firent une race à part, à opposer à celles des Hutu et des Twa.
Appuyés par la puissante Église catholique, la pseudo-médecine, l’histoire falsifiée, l’anthropologie raciste, colonisatrice et d’autres sciences qui n’en sont plus de nos jours telle la phrénologie, ils ont créé les composantes raciales suivantes :
• Les Tutsi dont les caractéristiques physiques seraient la grande taille, la finesse des traits du visage, la peau plus claire et dont les caractéristiques mentales seraient la grande intelligence, la ruse, la séduction, l’arrogance aussi (le Rwanda ayant par exemple osé se soustraire aux razzias arabes et autres tentatives de commerce d’esclaves par de sévères ripostes militaires). La plupart des théories enseignées jusque dans les années 60 dans les universités de sciences sociales attribuent une origine abyssinienne aux Tutsi. Les plaçant au niveau des hauts plateaux d’Egypte et d’Ethiopie, quand certains sont allés jusqu’à leur inventer des origines indiennes ou centre-asiatiques. Ainsi, ils en firent une race dite plus proche des blancs, plus proche de leur Dieu, “hamitique” donc plus à même de diriger.
• Les Hutu dont les caractéristiques physiques seraient la courte taille, le corps trapu, la “grossièreté” des traits dits “négroïdes”. Mentalement, les Hutu seraient simples, intellectuellement limités, quasi incapables de penser. En somme, de vrais “nègres” qui seraient le peuple originaire du Rwanda, asservis par les Tutsi étrangers.
• Les Twa, Pygmées. À peine humains, sans histoire.
Durant les premiers temps de la “découverte” de la terra incognita, les Allemands puis les Belges mèneront des études anthropologiques, écartant celles et ceux qui ne répondaient pas correctement à leurs questions, ne validant pas leurs autoritaires stéréotypes physiques et psychiques. Il fallait ancrer leurs dangereux mensonges dans le marbre de la science.
L’entièreté des chefferies locales souvent Hutu seront redistribuées aux Tutsi uniquement, l’accès à l’éducation sera réservé aux familles de nobles Tutsi. Les emplois militaires, administratifs également pour une relégation raciale et sociale totale des Hutu provoquant des frustrations au sein d’une société qui avait certes des traits inégalitaires (de par la hiérarchie des clans) mais rien d’aussi tranché, définitif et essentiellement insultant. Alors que tout les Rwandais avaient une option de mobilité sociale tant courante que garantie dans les deux sens, à partir des années 1930 les anciennes, complexes et mouvantes identités “Tutsi”, “Hutu” et “Twa” sont définitivement simplifiées, racialisées et gravées dans les esprits. Un outil puissant servira ce dessein ; l’inscription de ces appartenances sur la carte d’identité nationale créée par les colons Belges.
De la situation de privilège au déclassement de la race construite
Malgré cette nouvelle intériorisation de l’existence des races au Rwanda, les élites royales ne sont pas dupes. Elles voient clair dans le jeu de la Belgique et dans sa mainmise totale sur les affaires du pays sous couvert de basses flatteries raciales et matérielles envers les Tutsi dirigeants (des flatteries couplées d’humiliations, de menaces et de perte de pouvoir global au profit de la Belgique après la Seconde Guerre mondiale). N’échappant pas au mouvement continental et mondial, l’élite Tutsi demande aux Belges de se retirer des affaires nationales. Le Rwanda participe par cela pleinement au mouvement de décolonisation grandissant, au même titre que son voisin avec les puissantes voix de Lumumba et du roi Rwandais Mutara III Rudahigwa. La petite élite Hutu tardivement choyée et envoyée en Belgique pour quelques séminaires et études réagira de la sorte : elle validera les velléités décolonisatrices du Mwami Mutara III et de son entourage politique, tout en demandant aux Tutsi de partir en premier lieu. “Nous voulons bien être décolonisés des Belges, mais nous voulons être décolonisés des Tutsi d’abord”. En somme. Une aubaine pour la Belgique qui retournera ses alliances au profit de cette élite Hutu représentée par Grégoire Kayibanda et parlant au nom d’un peuple dit “majoritaire”. La Belgique appuiera ce mouvement de toute sa force, aux côtés de l'Église catholique. Ainsi naît une “révolution sociale” qui se révèlera être une révolution raciale, raciste et violente.
Dans le même temps, tout ce qui faisait la supposée supériorité des Tutsi est retourné à leur encontre. Leurs traits d'intelligence sont décrits dans le mal, le malsain et la volonté atavique de domination. Leur réputation de beauté essentielle est qualifiée de perverse. En 1959, les collines du Rwanda s’embrasent. Poussés par Grégoire Kayibanda, les Tutsi sont massivement assassinés et spoliés de leurs biens par leurs propres voisins Hutu. Il s’agit des premiers pogroms visant les Tutsi en tant que race, pour ce qu’ils sont intrinsèquement, partout dans le pays, et ce non pas dans un contexte de guerre au sein duquel ces familles visées auraient également été armées. Il en résulte un mouvement de fuite des Tutsi, un peu partout mais particulièrement au Congo, où vivent des populations rwandophones autochtones depuis des temps immémoriaux, avant le découpage des frontières de 1910 par la Belgique et l’Angleterre, puis depuis le MIB, programme colonial de déplacement des populations rwandaises au Congo afin de défricher, occuper et organiser la région du Kivu.
Je me dois de raccourcir au mieux mon propos et ne pourrai donc détailler précisément l’implacable machine politique intellectuelle et organisationnelle qui mena au génocide contre les Tutsi de 1994 au Rwanda. Malgré cela, les sources citées en fin d’article permettront aux lecteurs d’approfondir leurs connaissances. Il faut noter, et retenir, que l’année 1959 est le début réel du processus génocidaire et de l’implantation post-coloniale de l’idéologie anti-Tutsi, après celle si réussie de l’idéologie hamitique. Cela touche toute la région des grands lacs et de l’Afrique centrale dans le but - pour les Belges, puis ensuite pour les Français qui prendront la mainmise dans les années 60 - de garder une influence sur le Rwanda puis sur la région francophone en dépit des processus de décolonisation.
De 1959 à avril 1994 se succèderont deux présidences et gouvernements Rwandais Hutu extrémistes, institutionnellement racistes, qui mèneront différents grands massacres provoquant des mouvements d'exil de toute part. De discours politiques en discours politiques, ces politiciens véreux inscrivent les Tutsi comme ennemi mortel du vrai Rwandais Hutu et de tous les “Bantu” dans les consciences collectives. Il faut préciser que le terme “bantu” qui désigne originellement un groupe de langue, dont le kinyarwanda, est également employé par des idéologues racialistes pour distinguer vrais et faux Africains. Pour eux, mais cela est malheureusement couramment accepté et repris sur de jeunes plateformes africaines et afro-descendantes, seuls les Bantu seraient de vrais Africains, de vrais noirs.
Un protocole des sages de Sion version Tutsi est créé : un faux plan prêté aux Tutsi pour la conquête et le contrôle de toute l’Afrique des grands lacs, l’Afrique centrale et de ses richesses. Il est repris de toute part avant, pendant et après le génocide. La population des campagnes est conditionnée par la peur avec l’idée suivante : “si les Hutu ne s’organisent pas, les Tutsi vils et sanguinaires les assassineront sauvagement et les réduiront en esclavage ainsi que leur descendance”. Les discours politiques officiels et publics se radicalisent et annoncent sans équivoque la future “fin de la race Tutsi”. Je fais ici allusion au tristement célèbre discours de Kayibanda, en 1964.
Les missions diplomatiques de ces régimes, celui de Grégoire Kayibanda puis de Juvénal Habyarimana — ancien ministre de la défense du premier cité, ayant fomenté en 1973 un putsch contre celui ci, favorable aux Hutu du Nord), redoubleront d’imagination et d’intelligence pour internationaliser leur haine : il faut que les Tutsi soient diabolisés et persécutés par l'entièreté des populations “bantous”, leurs alliés raciaux naturels. Ainsi et à titre d’exemple, la MAGRIVI (Mutuelle des agriculteurs des Virunga) organisation extrémiste Hutu créée dans les années 1975 au Zaïre sera très active et redoutablement efficace.
Alors que le nombre mondial de réfugiés rwandais Tutsi est si impressionnant à la fin des années 80, qu’il ne cesse d’augmenter - l’on entend d’ailleurs que le Rwanda est “le premier producteur de réfugiés mondial” - une partie d’entre eux s'organise depuis l’Ouganda. Ils réclament le juste retour des leurs dans la patrie de leurs pères et mères et luttent contre les discriminations raciales criantes à l’encontre des Tutsi vivant au Rwanda. Leur voix et leur cause est entendue et assez soutenue dans un premier temps. Les conditions de vie médiocres qui sont les leurs au sein des camps des pays limitrophes où ils vivent au mieux reclus, au pire dans une peur constante de mourir les pousse à doubler ces initiatives politiques d’un mouvement militarisé pour un retour au pays, le Front Patriotique Rwandais est créé.
En 1990, les “Dix commandements du Hutu” sont rédigés et publiés par le Hutu Power dans le journal Rwandais Kangura. Cette liste de prescriptions, raciste et misogyne, indique la bonne marche à suivre pour les Hutu, sous peine d’être des traîtres à la nation. Le conditionnement par la peur à travers les médias populaires ainsi que les discours politiques s’intensifient jusqu’à son paroxysme de 1994.
Le génocide perpétré contre les Tutsi au Rwanda fera plus d’un million de victimes dans des procédés d’horreur et de déshumanisation extrêmes. Malgré l’idée reçue, il n’y eut point de pensée ou d’exécution “sauvage” du crime des crimes, mais bel et bien un plan complexe et politique de domination totale et de destruction de la “race” Tutsi.
Par la suite, l’idéologie génocidaire - celle qui voit dans l'existence des Tutsi une menace intrinsèque pour les “vrais Africains” - continuera son élargissement géographique non seulement en RDC, mais à l’entièreté du continent jusqu’en Occident d’où elle vient.
Ainsi, en 2011, “on assiste à une chasse aux Tutsi dans les rues d’Aubervilliers, au nord de Paris. Les agresseurs ne sont pas des exilés Hutu en mal de vengeance, mais des Congolais de la RDC installés en Europe ” notent les historiens Jean Pierre Chrétien et Marcel Kabanda, entre autres faits du genre.
Avant ce type d’actes et de campagnes Anti-Tutsi, les vociférations sont toujours observables sur les réseaux sociaux ainsi que dans de nombreux médias, qu’ils soient obscurs ou mainstream. La forme change, mais le fond reste le même : élaborer sur la menace Tutsi.
De cette façon, la boucle est bouclée. Les cerveaux du génocide tels Théoneste Bagosora, Félicien Kabuga ou encore la veuve du président Habyarimana, Agathe Kanziga, n’auraient pas pu rêver meilleurs relais idéologiques et meilleure réussite pour leur projet génocidaire.
Nous verrons en détail dans un second article sur une série de quatre, la façon dont cette idéologie a proliféré autour des contextes de guerre au Congo, pour en arriver à une diabolisation aujourd’hui automatique et totale “des Tutsi” ou bien “du Rwanda”. Par un raccourci idéologique désormais courant ; le Rwanda ayant à sa tête “un Tutsi”, Paul Kagame, accuser “le Rwanda” équivaut désormais à accuser “les Tutsi” à l’aide des mêmes imaginaires idéologiques pré-développés. Mon postulat est le suivant : les récents débats sur le M23 sont traversés par cette imaginaire.
Sources
Livres :
La nuit rwandaise numéro 7 (2013) Kivu, la remobilisation meurtrière du racisme, édition Izuba.
https://www.lanuitrwandaise.org/presentation-la-nuit-rwandaise-no7,341.html
Chrétien, J., Kabanda, M. (2016). Rwanda. Racisme et génocide: L'idéologie hamitique. Belin.
https://doi.org/10.3917/bel.kaban.2016.01
Dupaquier J-F, Chrétien,J. (1995). Rwanda : les médias du génocide. Karthala.
https://www.karthala.com/2012-rwanda-les-medias-du-genocide.html
Saint-Exupéry, P. (2021). La traversée. Les arènes.
https://www.babelio.com/livres/Saint-Exupery-La-traversee/1299418
Articles :
Le génocide des Tutsis du Rwanda, un crime avéré dont certains continuent à banaliser ou à nier l’évidence.
Déogratias Mazina p. 93-102
https://doi.org/10.4000/temoigner.8218
https://www.liberation.fr/international/afrique/lynchage-au-congo-voici-le-tutsi-prenez-le20220714_HNB54XS2UZHVJIAZJ3234PL66U/
https://www.liberation.fr/international/afrique/en-republique-democratique-du-congo-les-tutsis-vivent-dans-lapsychose-dun-genocide-20221220_ABE622M57VHJVELHJ6MFBHJXXI/?
fbclid=IwAR1An0amabRe6VOPTB86XZDxTmyo9AERS2-HXGqD-rRfJOrzACZ2Aewn_FQ
https://rwandaises.com/2020/04/rdc-la-citoyennete-des-rwandophones-congolais/
Communiqué de presse :
https://ishamifoundation.org/press-releases/ (communiqués de presse concernant l’inquiétude actuelle des associations face aux meurtres systématiques des Tutsi en RDC, incités par les politiques).