Fiche du document numéro 28905

Num
28905
Date
Mardi 19 avril 1994
Amj
Hms
13:00:00
Auteur
Auteur
Auteur
Fichier
Taille
5837398
Pages
0
Sur titre
Journal de 13 heures [1:55]
Titre
Au Rwanda les bombardements et les massacres continuent. L'ampleur du génocide dans la campagne dépasse tout ce qu'il était possible d'imaginer
Sous titre
Des évènements qui ont gagné ce matin le Burundi avec des affrontements interethniques violents à Bujumbura.
Lieu cité
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Résumé
- In Rwanda, the Blue Helmets cannot stop anything. Several tens of thousands of dead according to the International Red Cross. Bombings and massacres continue.

- The scale of the genocide in the countryside exceeds anything that was possible to imagine. The few who do have horrific wounds caused by their favorite weapon, the machete.

- As the fighting intensifies again this morning, by the thousands they are fleeing to other destinies.

- Events which are also beginning to spread: this morning they reached Burundi with violent interethnic clashes in Bujumbura.
Source
TF1
Fonds d'archives
INA
Type
Journal télévisé
Langue
FR
Citation
[Fin du reportage de Catherine Jentile sur l'ONU et l'ex-Yougoslavie :] Après le dernier échec en date, celui du Rwanda, l'Organisation des Nations unies joue donc aujourd'hui sa crédibilité en ex-Yougoslavie.

[Jean-Pierre Pernaut :] Ouais, crédibilité d…, crédibilité dont il ne reste vraiment pas grand-chose. Catherine Jentile faisait allusion au Rwanda : là non plus les Casques bleus ne veu…, peuvent rien arrêter. Plusieurs dizaines de milliers de morts selon la Croix-Rouge internationale. Les bombardements et les massacres continuent. Des images terribles commentées par Marine Jacquemin.

[Marine Jacquemin :] D'un charnier à l'autre, chaque jour le Rwanda nous livre son lot d'images que l'on voudrait gommer de nos mémoires. C'est vrai que ce petit pays pas plus grand que la Bretagne, niché au fin fond de l'Afrique noire, n'intéresse pas grand monde [on voit plusieurs charniers puis un camion-benne jaune avec des prisonniers de droit commun sans doute chargés de ramasser les corps].

Une fois de plus, seuls les Casques bleus assistent impuissants au désastre. Ils ont failli partir eux aussi mais dans un sursaut -- comment dire, humanitaire ? -- finalement l'ONU n'abandonnera pas le Rwanda [diffusion d'images de Casques bleus et de soldats des FAR].

Mais l'autorité ici ne porte pas d'uniforme. Chacun s'improvise à la fois policier, juge et bourreau [on voit des miliciens qui inspectent les cartes d'identité puis une camionnette chargée de cadavres].

Et l'ampleur du génocide dans la campagne dépasse tout ce qu'il était possible d'imaginer. Les rares qui s'en sortent présentent des blessures effroyables causées par l'arme favorite, la machette [on voit deux hommes en train de marcher, l'un tenant une machette à la main].

Et tandis que les combats s'intensifient encore ce matin [on voit des militaires des FAR en train de tirer des obus], par milliers ils fuient vers d'autres destinées [on voit une colonne de réfugiés marchant sur une route].

[Jean-Pierre Pernaut :] Oui, des évènements qui commencent d'ailleurs à faire tâche d'huile : ils ont gagné ce matin le Burundi avec des affrontements violents, euh…, des affrontements interethniques entre, euh…, différentes ethnies, bien sûr, à Bujumbura, au Burundi.

Des guerres, des massacres et puis, en France aujourd'hui, euh, la fin du procès de Paul Touvier. Le premier Français jugé pour crime contre l'humanité. […]
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fgtquery v.1.9, 9 février 2024