Citation
Elle s'appelait Dulcie September... Elle représentait à Paris l'ANC, le mouvement de Nelson Mandela. Le 29 mars 1988, elle est abattue de plusieurs balles de 22 Long Rifle sur le palier de son bureau. Un assassinat exécuté, à l'évidence, par des tueurs professionnels.
Immédiatement, les soupçons se portent sur l'Afrique du Sud et ses services spéciaux, même si un ministre français - on est alors en période de cohabitation - s'empresse de parler d'un règlement de comptes entre factions rivales au sein de l'ANC.
Comme dans l'affaire Mecili - cet avocat franco-algérien assassiné un an plus tôt à Paris lui aussi - l'enquête se traîne et le dossier fera l'objet d'un non-lieu en 1992.
Depuis, on le sait, l'Afrique du Sud est devenue un pays démocratique et l'apartheid a été aboli. Les nouveaux dirigeants ont essayé de faire la lumière sur les exactions commises par la police et l'armée. Une commission " Vérité et réconciliation " a été constituée. De nombreux cadres des services secrets et des escadrons de la mort chargés de lutter contre les militants l'ANC ont été entendus. Certains ont reconnu l'implication de leur organisation dans l'élimination de Dulcie September. Mais l'affaire n'est pas pour autant résolue... En effet, il reste à savoir pourquoi exacte-ment la représentante de l'ANC à Paris a été abattue. A-t-elle été tuée simplement parce qu'elle appartenait au mouvement de Mandela ? Ou bien a-t-elle été éliminée parce qu'elle était en possession d'informations de première importance ? Enfin, autre interrogation qui nous concerne directement : est-ce que des Français ont été mêlés à cette affaire ? Et si oui, pourquoi ?
Monsieur X entend répondre à toutes ces questions. Des révélations souvent embarrassantes !