Titre
La Traque, les criminels de guerre et moi [Extraits pp. 299-301, 318-319, 374-375, 386-389 et 396-398]
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299-301, 318-319, 374-375, 386-389, 396-398
Citation
la Suisse n'a pas signé la convention contre le génocide p56
CDP ignore la révolution sociale au Rwanda p116
ignore le rôle de l'Eglise p116
le FPR appelle ses combattants des cafards p117
Bagosora orchestre le génocide p118
les extrémistes hutu du Rwanda menaçaient d'assassiner le président Habyarimana p119
le conseil de Sécurité donna au TPIR compétence sur les crimes de guerre (et pas de génocide) p121
5000 à 8000 victimes Tutsi et Hutu modérés dans le génocide ???? p121
Bayaragwiza 124, 145, 146, 148
arrivée CDP à Arusha 23 nov 1999 p124
CDP oblige Muna à rester à Arusha et non Kigali p128
rôle de l'Eglise p131, 134
Ntarama p133
les conversations avec les victimes sont pour moi un calvaire p137
Claude Jorda p141
Laurent Walpen directeur des enquêtes nommé le 1er mai 2000 p224
CDP renvoie Muna p228
CDP veut inculper Milosevic de génocide p259
mauvaise volonté de la France /TPIY p247
ce n'est le procès d'aucun Etat p241
l'enquête spéciale p378-379
Carla del Ponte rencontre l'ALIR 18 novembre 2002 p379
USA/CPI p381
Gerald Gahima p382
Martin Ngoga p382
Carla del Ponte découvre l'enquête du juge Bruguière sur « l'épisode rocambolesque » du tir qui a abattu l'avion d'Habyarimana p. 299
Carla del Ponte est d'accord avec l'analyse de Louise Arbour selon laquelle l'assassinat du président Habyarimana ne peut constituer un crime de guerre que si elle pouvait démontrer que ses auteurs savaient que cet acte déclencherait le génocide. p. 300
« Ce scénario est presque trop machiavélique pour être imaginé ». pp. 300-301
coopération avec Bruguière p301
visites à Kagame p302
Kabuga p303
meurtre des évêques p304
Le 18 mai 2002, Carla del Ponte rencontre Bruguière sur un aéroport militaire en France. Il lui apprend qu'il a des preuves de l'implication du président Kagame dans l'assassinat de son prédécesseur. Il accepte de lui communiquer ces preuves. Ils s'entendent pour protéger les témoins qui accusent Kagame. pp. 318-319
le génocide commença presqu'aussitôt après l'attentat p369
Bagosora et cie ont planifié ke génocide p370
dirigeants tutsis du Rwanda p370
gouvernement rwandais d'obédienc tutsi p371
haine de Kagame 372
milices tutsies 372
28 juin 2002 rencontre CDP-Kagame p372
assassinat des évêques et de 3 jeunes filles p373
Kagame reconnaît des crimes p373
justice des vainqueurs p374
Kagame : la France a soutenu l'attentat p374
les Tutsis du FPR p375
rumeurs de coup d'Etat p375
Tutsis de Kagame p374
Kagame accuse la France sans fournir de preuves p374
Kenneth Roth crimes du FPR p376-378
Fin juin 2003, Carla del Ponte, après avoir rencontré le président Chirac, s'entretient avec le juge Bruguière. Elle lui suggère d'aller enquêter à Kigali, ce qu'il refuse en riant. Il est prêt à délivrer des mandats d'arrêts. Mais il ne peut demander l'arrestation de Kagame car il bénéficie de l'immunité que la loi française accorde aux chefs d'État. pp. 387-388
« Nous passâmes ensuite un accord informel : Bruguière inculperait les Tutsis soupçonnés d'avoir abattu l'avion - dont certains étaient maintenant des officiers supérieurs dans l'armée rwandaise - et il me transmettrait les éléments de preuve réunis contre Kagame. Il était évident que si nous continuions d'enquêter sur les crimes présumés du Front patriotique rwandais, nous parviendrions à réunir suffisamment de preuves pour mettre Kagame en accusation, car c'était lui qui était à la tête du FPR en 1994. En ce début d'été 2003, le moment était certes mal choisi pour délivrer des mandats d'accusation. » p. 388
« Si Bruguière fournissait suffisament d'éléments pour inculper Kagame, me disais-je, nous attendrions pour délivrer un acte d'accusation à son encontre que le Tribunal pour le Rwanda ait presque terminé ses travaux et que les procès pour génocide soient presque achevés, de sorte que le Tribunal soit moins vulnérable au chantage de Kigali. Avec le juge Bruguière, nous décidâmes de demander un rendez-vous à Kofi Annan en septembre pour étudier la phase suivante de notre stratégie. Ce rendez-vous ne devait jamais avoir lieu. » pp. 388-389
Carla del Ponte a rencontré son successeur Hassan Jallow, elle lui recommande de laisser ouverte « l'enquête spéciale » pour « briser le cycle de l'impunité et poursuivre les auteurs présumés de crimes de guerre les plus responsables dans tous les camps ». Elle lui demande de prendre contacte avec Bruguière. p. 396
Carla del Ponte évoque la délivrance par Bruguière de ses mandats d'arrêts. p. 397.
Elle écrit :
« Je ne sais rien des éléments de preuve sur lesquels Bruguière a fondé sa mise en accusation. »
Elle regrette que le document de Bruguière contienne des fautes d'orthographe !!!