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Dans un rapport publié lundi 4 avril et adressé au Conseil de sécurité
de l'ONU, Boutros Boutros-Ghali a averti que les Nations unies
pourraient réexaminer leur rôle au Rwanda « si aucun progrès n'était
enregistré dans l'installation des institutions de transition au cours
des deux prochains mois ». D'autre part, selon des sources humanitaires à
Nairobi, au moins 500 000 personnes sont « en situation d'extrême
urgence » au Rwanda, en raison de la sécheresse, d'un déficit
alimentaire chronique, des déplacements de populations dus à la guerre
civile, et de l'afflux de réfugiés en provenance du Burundi. (AFP.)