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Paris a démenti les informations du quotidien bruxellois « le Soir »
qui, dans son édition du vendredi 17 juin, affirme que l'avion du
président rwandais Juvénal Habyarimana a été abattu le 6 avril par deux
militaires français. L'attentat avait déclenché les massacres qui ont
ensanglanté le pays. Tandis que le secrétaire général des Nations
unies, Boutros Boutros-Ghali, a réagi favorablement à la proposition
française d'envoyer des troupes au Rwanda, le Front patriotique
rwandais (FPR) s'y oppose, affirmant que « la France ne peut arrêter le
génocide qu'elle a aidé à mettre en action ». La France n'a pas encore
obtenu le soutien des autres membres du Conseil de sécurité. Sur le
terrain, les observateurs de l'ONU ne parviennent pas à empêcher le
ravitaillement en armes du FPR à partir de l'Ouganda.