Documents des numéros : 26265 à 26245

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Attention : les documents cochés dans la colonne G expriment l'idéologie des auteurs du génocide contre les Tutsi ou se montrent tolérants à son égard
Doc G Fiche Date Auteur Titre Source
P 26265 30 mai 1991 30 mai 1991 : Ferdinand Nahimana, directeur de l'ORINFOR et l'un des idéologues de génocide. A gauche, de profil, le colonel Anatole Nsengiyumva, membre des Escadrons de la mort
P 26264 28 avril 1991 Gaspard Ruhumuliza, Mathieu Ngirumpatse, Emmanuel Bagambiki, Joseph Nzirorera, Laurent Serubuga
P 26263 Mai 1991 La presse nationale visite la zone de combat. De gauche à droite, le colonel Anatole Nsengiyumva, le colonel Augustin Ndindiriyimana, Ferdinand Nahimana, le père Guy Theunis et le colonel Déogratias Nsabimana
P 26262 Mai 1991 A gauche, le colonel Nsabimana pose avec Hassan Ngeze, directeur de Kangura
P 26261 1991 A gauche, Protais Zigiranyirazo, frère d'Agathe Habyarimana, chef du réseau Zéro. A droite, Séraphin Rwabukumba, également membre du réseau Zéro et proche parent de l'épouse du président de la République
P 26260 8 juin 1991 À l'assemblée générale constitutive de l'Association des journalistes rwandais, Ferdinand Nahimana (à droite) a invité le colonel Augustin Ndinditiyimana (ce dernier deviendra le chef d'état-major de la gendarmerie à partir du 6 avril 1992. Il fera partie du « comité de crise » créé le 7 avril 1994, durant le génocide)
P 26259 4 janvier 1992 Marche des Interahamwe pour soutenir le gouvernement Nsanzimana et dire non au multipartisme, le 4 janvier 1992. A noter la présence dans le camion d'un homme en uniforme de milicien qui a conservé son béret militaire
P 26258 4 janvier 1992 Au milieu de la manifestation des Interahamwe du 4 janvier 1992, le chanteur Simon Bikindi au micro (au centre de la photographie)
P 26257 7 mars 1992 7 mars 1992 : cadavres de Tutsi dans le Bugesera après les appels à la violence de Radio Rwanda, sous la direction de Nahimana
P 26256 1992 Une des photographies de Ferdinand Nahimana commandées par lui lorsqu'il dirigeait l'ORINFOR
P 26255 4 janvier 1992 Georges Rutaganda, vice-président des Interahamwe, photographié à la manifestation du 4 janvier 1992
P 26254 7 mars 1992 7 mars 1992 : une foule de femmes et d'enfants tutsi fuyant les massacres se sont réfugiés dans l'église de Nyamata. Jusqu'à cette époque, l'asile des églises est respecté par les militaires et miliciens
P 26253 7 mars 1992 Cases de Tutsi en commune Kanzenze (région du Bugesera) incendiées le 7 mars 1992 sous les yeux des photographes de la presse officielle
P 26252 1994 Le docteur Théodore Sindikubwabo, président de l'Assemblée nationale (CND) est proclamé président de la République par intérim le 8 avril 1994. Le 19 avril, il se rend à Butare pour démettre le préfet qui avait réussi à empêcher les tueries, et lance un appel public aux massacres
P 26251 1994 Le docteur Clément Kayishema. En avril 1994, il est préfet de Kibuye. C'est dans sa préfecture que le génocide se déroule de la façon la plus systématique et la plus atroce. Le 18 avril 1994, il donne lui-même le signal du massacre des milliers de personnes rassemblées au stade Gatwaro
P 26250 1994 Jean-Bosco Barayagwiza, l'idéologue de la CDR. Plus encore que Martin Bucyana (dont il prononcera l'éloge funèbre), c'est lui qui lance les mots d'ordre extrémistes permettant de « dédouaner » l'ex-parti unique MRND
P 26249 1994 Le colonel Théoneste Bagosora, l'un des principaux concepteurs et organisateurs du génocide. Il participe aux négociations d'Arusha à la tête des experts militaires. Il déclare publiquement à Arusha le 8 janvier 1993 : « Je rentre pour préparer l'apocalypse »
P 26248 26 octobre 1992 Miliciens Interahamwe en uniforme hissés sur une camionnette à haut-parleurs. Les véhicules « sonorisés » étaient notamment utilisés pour diffuser les chansons de Bikindi pendant les manifestations
P 26247 26 octobre 1992 Miliciens Interahamwe en grand uniforme, le 26 octobre 1992 pour la march du MRND en faveur des Forces armées
P 26246 3 juillet 1993 Cette photographie, prise au congrès extraordinaire du MRND le 3 juillet 1993 représente au premier plan Angéline Mukandutiye, dite « la diabolique », inspectrice du secteur Rugenge. Tutsi originaire de Gisenyi, responsable des Interahamwe de Rugenge, elle a fait tuer de nombreux Tutsi pendant le génocide. A ses côtés : Joseph Nzirorera, secrétaire général du MRND et ancien ministre des Travaux publics, un milliardaire ami d'Agathe Habyarimana
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